Pose d' implant Mammaire

Quatre types d’incisions pour la pose d’implants mammaires

Le type d’incision est discuté et choisi avec le chirurgien lors de la consultation per-opératoire, plusieurs facteurs sont alors pris en considération comme les caractéristiques de la peau de la patiente et le type de prothèses mammaires à poser.

– Incision Infra-Mammaire ou Sous Mammaire:

C’est l’approche la plus courante, elle est surtout réservée aux patientes qui ont déjà un pli infra-mammaire marqué (pli sous le sein). Grâce aux techniques endoscopiques (utilisation d’une caméra) et à l’introducteur Keller Funnel, de courtes cicatrices de moins de 3 cm peuvent être réalisées. Cette technique offre un contrôle parfait du geste opératoire et donc une sécurité maximale ; cela permet, dans la majorité des cas, de réaliser une chirurgie d’augmentation mammaire avec pose d’implants sans drains et avec peu de douleurs. La cicatrice du sillon sous mammaire évite les coques par contamination (biofilm) car on ne traverse pas la glande mammaire, elle permet aussi de placer facilement les implants de plus grands volume de 400 cc, elle provoque peu de troubles de sensibilité de l’aréole

– Incision Axillaire

la cicatrice est située dans un pli de l’aisselle. C’est une option intéressante lorsque les aréoles sont trop petites pour pouvoir insérer une prothèse. Depuis l’utilisation de la technique endoscopique (utilisation d’une caméra), on peut contrôler précisément la poche de la prothèse et le saignement afin d’éviter des prothèses trop hautes et des ecchymoses. En revanche, cette technique est plus longue, plus coûteuse et nécessite quelques séances de rééducation post-opératoire afin d’éviter la formation de brides (cordons fibreux durs) au niveau de l’aisselle.

– Incision Trans-Aréolaire

Il s’agit d’une cicatrice discrète mais qui n’accepte que des implants sérum gonflables ou des implants en silicone d’un volume inférieur à 250 cc. Elle provoque souvent des troubles de la sensibilité des mamelons

– Incision Péri-Aréolaire Inférieure

Elle est pratiquée dans 20% des cas, notamment en cas de ptose. Elle permet un contrôle précis du compartiment et la pose de prothèses jusqu’à 450 cm3 en fonction du diamètre de l’aréole. En revanche, elle présente quelques inconvénients : – Le taux de coques est augmenté, car en traversant la glande pour accéder au muscle, le biofilm (film bactérien) est libéré des conduits lactifères (conduits amenant le lait au mamelon) responsables de plus de 80% des coques. Ainsi, nous utilisons systématiquement des implants recouverts de mousse polyuréthane en cas de cicatrice péri-aréolaire pour limiter ce phénomène. – Il y a plus de tendresse du mamelon et de l’aréole – Les sangles rétractiles qui déforment l’aréole peuvent très rarement se produire.

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augmentation mammaire Tunisie : L’importance de la 1ère consultation :

Une consultation préopératoire a lieu la veille de l’intervention, en présence du chirurgien et du médecin anesthésiste, et c’est alors que seront étudiés, en fonction de la morphologie de chacune, le type de cicatrices, la forme de l’implant, sa taille, sa position : en avant du muscle pectoral et derrière la glande mammaire (position rétroglandulaire) ou à l’arrière de ce muscle (position rétro-pectorale).

Cela se joue sur le choix de prothèses mammaires de qualité et d’une mise en place judicieuse, donnant à la poitrine un galbe et une projection de toute beauté, tout en préservant un aspect et un toucher naturels.
Notre chirurgien est intransigeant dans la sélection des implants qu’il utilise pour cette intervention, garantissant ainsi une qualité sans failles et la satisfaction de ses patientes.

Déroulement de l’opération :

L’intervention d’une augmentation mammaire Tunisie se déroule sous anesthésie générale et dure 2 h, quatre types de voies étant possibles pour la pose des implants mammaires : les incisions péri ou trans-aréolaires, l’incision sous-mammaire et l’incision axillaire, dans le creux de l’aisselle. L’implant peut être placé en avant ou à l’arrière du muscle pectoral. Le chirurgien met, en fin d’intervention, un pansement qui sera renouvelé au quotidien pendant sept jours.
L’hospitalisation est courte avec possibilité de sortie le jour même, en ambulatoire, ou le lendemain.